Description : Descriptif
de la localisation et de l’accès :
Arbre situé entre la route (avenue des Griffons) et le parking du Château des Griffons
Situation
de l’arbre :
A proximité de 2 autres cèdres
Coordonnées
GPS (approximatives)
:
à compléter
Nom
commun :
Cèdre de l’Atlas ou du Liban
Genre (latin)
:
Famille :
Pinacées
Espèce :
Atlas ou Liban
Âge approximatif :
148 ans
Circonférence du tronc de l’arbre à 1,30 m (en mètre) et date de la mesure :
3,56 m ; mesuré le 5 avril 2014
Etat sanitaire visuel de l’arbre à la date de la mesure :
Arbre foudroyé ou victime d’une tempête ; arbre en train de
réitérer (tête qui repousse) ; état sanitaire moyen
Généralités
Le cèdre de l’atlas, Cedrus atlantica, est un magnifique conifère persistant, de la famille des Pinacées, originaire des montagnes de l’Afrique du nord, notamment l’Atlas.
Bien rustique, cette espèce très décorative de grand développement est assez couramment plantée dans les parcs et les jardins. L’engouement autour de la plantation du cèdre a longtemps été une phénomène de mode.
Plusieurs variétés horticoles ont vu le jour, parfois de plus petit développement, ce qui le rend plus adapté au jardin du particulier. Le cèdre de l’atlas ne doit pas pour autant être confondu avec le cèdre du Liban, Cedrus libani.
C’est un grand arbre persistant pouvant atteindre 30 à 40 m de haut. Ses branches sont plutôt dressées lorsqu’il est jeune, puis, prenant de l’âge, l’arbre s’élargit, au point de prendre un magnifique port tabulaire : les branches s’aplatissent en éventails horizontaux.
Le
cèdre est symbole de majesté et de longévité.
L’arbre
est de grande longévité (il peut atteindre plus de 2000 ans) et sa
croissance est lente, même lorsqu’il est juvénile. Les jeunes
rameaux sont longs, fins, gris jaunâtre et nettement pubescents (le
cèdre du Liban montre des rameaux faiblement pubescents, gris
foncé). Ses aiguilles sont vertes à bleues, longues de 15 à 25 mm
(le cèdre du Liban montre des aiguilles vert sombre plus longues).
Les
fruits sont des cônes dressés, femelles et mâles, portés par un
même arbre (espèces monoïques). Les fleurs mâles réunies en
chatons aux extrémités des branches libèrent leurs pollens dès
septembre / octobre. Les fleurs femelles apparaissent uniquement en
sommet de l’arbre en gros cônes verts-pourpres dressés d’environ
10 cm. Ils deviennent ensuite bruns et libèrent leurs graines
sur plusieurs mois au bout de 2 ans en s’écaillant. Les
graines sont petites, triangulaires et brunes mesurant entre 5 mm
et 1 cm de longueur.
Les cônes se démontent lentement des branches au bout de 2 années de maturation, libérant au vent des graines fortement ailées.
Floraison :
Septembre
Exposition :
Mi-ombre jeune, puis ensoleillée
Sol :
Feuillage :
Persistant, rustique jusqu’à - 21°C
Un arbre chargé d’histoire…
Le
bois du cèdre du Liban compte parmi les plus précieux au monde. La
mythologie et la symbolique du cèdre sont principalement associées
au cèdre du Liban. Les Égyptiens l'utilisaient pour les temples et
les palais. On se rappellera de l'expédition commanditée par le
pharaon Hatshepsout
détaillée en bas-reliefs au temple de Deir El-Bahari.
Les
Anciens considéraient le cèdre comme un symbole d’immortalité.
Les Egyptiens employaient son bois, incorruptible et odorant, à la
fabrication des statues des dieux et des sarcophages. Ils lui
attribuaient aussi une propriété divinatoire et le dénommaient
« bois
du dieu ».
C’est
un des premiers biens ayant fait l’objet de tricheries puisqu’il
se vendait du cyprès pour du cèdre (nombreux procès). Il est
également une des premiers exemples d’excès d’exploitation. Un
Empereur romain avait notamment édicté un règlement interdisant de
couper cette ressource.
Au
Jardin des Plantes de Paris se trouve un arbre historique : un des
deux cèdres du Liban ramenés d’Angleterre par Bernard
de Jussieu
en 1734. (Le premier cèdre d’Europe occidentale a été introduit
en Angleterre en 1630).
En France, le cèdre de l’Atlas a été largement employé au milieu du XIXe siècle pour reboiser certaines crêtes et pentes du Lubéron, du Ventoux, de l’Aigoual, du Lauragais, où ils constituent aujourd’hui des peuplements remarquablement bien adaptés.
Anecdotes et divers…
Son
bois est odorant, tendre, assez léger, et très durable (qualités
proches de celles du sapin mais moins souple et moins résistant).;
intéressant pour la construction.
Bon
à savoir
Noces
de cèdre : 49 ans de mariage
Attention, le cèdre est un arbre envahissant, qui nécessite un très grand jardin pour se développer (pas moins de 300 m² et un recul de 100m).
La plantation et le rempotage sont conseillés en automne.
Les cèdres peuvent subir des attaques de chenilles processionnaires lorsque celles-ci sont en surnombre sur des pins voisins.
Les pucerons noirs peuvent infester les jeunes rameaux de sujets affaiblis. Les rameaux atteints vers mai-juin, se dessèchent et perdent leurs aiguilles.
Contre les pucerons, les coccinelles sont de précieux alliés ! De façon générale, il est bon de compter sur les prédateurs naturels des nuisibles plutôt que d’utiliser des traitements chimiques.